Avoir un toit fait partie des besoins essentiels; la précarité peut être à l’origine de peurs existentielles. Les conflits de voisinage peuvent affecter de manière substantielle la qualité de vie. On peut rarement faire comme s’ils n’existaient pas.

Les conflits de voisinages ont une histoire. On se plaint d’un manque d’égards : le son répété et vrombissant d’une contrebasse chez le voisin en est un exemple typique ; de même que l’utilisation privée d’un local dans le garage sous-terrain ou d’un espace dans la cage d’escalier, alors que ceux-ci sont destinés à la communauté des habitants. Des habitudes de vie différentes peuvent également être source de conflits. Souvent, on n’aborde pas  immédiatement les questions qui fâchent, et on fait le poing dans sa poche. Les faits à l’origine du problème s’effacent au profit d’une irritation croissante : «Il n’est tout simplement pas possible de vivre avec de tels voisins!». Lorsque la discussion s’engage sur l’objet de la nuisance, elle se met à déraper dans la majorité des cas. La tentative de clarification est perçue comme une offense, et un silence glacial s’installe. Un des avantages non négligeables de la médiation est qu’elle permet aux personnes concernées non seulement de résoudre les questions factuelles à l’origine de leur mésentente, mais également d’aborder leurs relations de voisinage et de rendre leur cohabitation plus agréable.

 

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